KungFu Rambouillet
techniques guerrières chinoises oubliées
Cours enfants, ados et adultes
stade du vieux moulin, 5 rue de l''étang d'or


TaiJiGongFu : techniques martiales du clan Chen
Qu'est ce que le TaiJiGonFu?
En Chine, ce terme désigne le système de combat dont dérive le tai chi chuan. Mais à l'inverse de ce dernier, le TaiJiGongFu a su conserver tout son aspect martial, d'ailleurs la plupart des techniques du TaiJiGongFu ne sont pas autorisées dans les sports de combat modernes.
S'il y a bien des gestes effectués lentement - exercice en réalité très physique destiné à s'enraciner et se connecter - il existe aussi une méthode pour générer de la puissance à courte distance ("FaJing"), afin d'attaquer de façon explosive les articulations et plexus nerveux.
A ce jour il est encore très peu enseigné en dehors du cercle familial.
Concrètement dans un cours pour débutants nous voyons succinctement la forme et immédiatement ses applications à deux.
Un travail libre s'apparentant à de la lutte est également pratiqué assez tôt dans l'apprentissage.


Quand les élèves sont prêts, on démarre le travail des "poussées de main" (TuiShou), permettant de découvrir la nécessité d'un "moteur interne", puis la forme est repratiquée en profondeur dans cette optique.

Histoire
Chen Wangting (chinois simplifié : 陈王庭, pinyin : Chén Wángtíng), ou encore Chen Zou-Ting, originaire de la province de Henan1, serait né en 1600 à Chenjiagou et mort en 1680 (d'autres mentionnent 1587-1664).
Commandant des forces des garnisons du comté de Wenxian sous la dynastie Ming, on lui attribue la fondation du style Chen de tai-chi-chuan2,3. Le Livre de la famille Chen précise ainsi qu'il « fut le premier à apporter la boxe, le sabre, et la lance dans sa famille ».
C'est après la chute des Ming qu'il retourne dans son village pour enseigner l'art du combat à ses enfants. La composante technique de sa boxe s'inspire du « Nouveau traité sur l'efficacité militaire » (Jixiao Xinshu, 紀效新書) du général Qi Jiguang (1528–1588) de la dynastie Ming, un classique de la littérature militaire chinoise.
Chen Wangting serait ainsi à l'origine de l'école Chen de tai-chi-chuan. Selon la tradition, il aurait développé sept formes censées chacune entretenir une particularité. Elles comprenaient l'enchaînement du « poing ample » (一百零八勢長拳) en 108 mouvements, l'enchaînement du « poing-canon » (pào chuí, 炮捶) et cinq autres enchaînements.

Lignée
Dans les arts martiaux chinois, la lignée est importante car elle garantit l'authenticité de l'enseignement. Notre TaiJiGongFu a été transmis de Chen Yu - l'unique fils de Chen ZhaoKui, le maître le plus réputé du siècle dernier - à son premier disciple occidental, Marin Spivack. Marin enseigne depuis plusieurs années à Julien, le fruit de ses 30 années de pratique.